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Articles

Affichage des articles du décembre, 2010

Lyrisme tchèque

Pour ma première soirée à l'Opéra , j'avais reçu l'invitation le matin même. Cette fois, elle est arrivée la veille, par l'intermédiaire de Mlle Fushia. Un coup de fil à Mlle Amaranthe confirme ce que je craignais : elle n'est pas disponible, trop prise par son travail pour l'être par de vigoureux étalons. Qu'à cela ne tienne, je propose d'inviter la Jeune fille au lion à nous rejoindre. Dérogeant à sa règle première de ne jamais annuler une activité verticale au profit d'une horizontale, elle accepte. Rendez-vous est pris à deux pas de là. Un inspecteur des impôts m'ayant offert un café à l'autre bout de Paris, je suis en retard. Quand j'arrive, mes acolytes sont déjà là, y compris la Jeune fille au lion, qui a su reconnaître des libertins au milieu de la faune d'un bar ordinaire. A croire, décidément , que nos intentions libidineuses sont visibles à nos tenues ou nos regards. Le temps de picorer une frite dans une assiette abandonné

Démoniaque et élastique

Devant l'entrée de la soirée démoniaque, une longue file d'attente. Au vu de leur look très vanille, je comprend vite qu'ils sont là pour le Moulin rouge voisin et pas pour la soirée fétichiste de l'année. Je profite de ce qu'un couple de travestis traverse la foule pour m'engouffrer à leur suite. L'un d'eux cultive une beauté androgyne troublante et plutôt à mon goût. Plus tard, il jouera avec mon chapeau, mais rien d'autre... Dommage ! Après une entrée très pro, c'est dans le prétendu vestiaire que l'on retrouve le joyeux bordel que j'ai déjà connu dans une nuit élastique. Les gens se changent dans les couloirs, sur les marches de l'escalier et jusque devant le comptoir. C'est en fait le meilleur moment pour admirer les tenues, la lumière étant bien plus vive que dans la discothèque elle-même. Sans compter que l'on peut aussi apercevoir des corps dénudés qui seront habillés plus tard. ( S'il y a une différence entre le l

Mort au sexe

Je ne sais pas s'il existe l'équivalent des Darwin Awards au niveau des groupes, mais j'ai trouvé des candidats au hasard de mes pérégrinations sur la toile. Les Shakers sont une secte protestante refusant toute forme de sexualité. Pas simplement la masturbation, la sodomie ou l'homosexualité, non plus. Ni juste le sexe hors mariage. Pas plus d'exception pour la sexualité à but reproductif. Non, ils s'abstiennent de toute forme de sexualité. Ils n'ont jamais été très nombreux, une dizaine de milliers au mieux, mais ils arrivaient à renouveler leurs rangs grâce à l'adoption. Jusqu'au jour où l'état a fermé leurs orphelinats et a resserré les critères d'adoption. Un siècle plus tard, savez-vous combien d'idiots compte encore cette religion ? Trois. C'est, à ma connaissance, la seule religion dont on trouve la liste complète et nominative des croyants sur Wikipedia.

Rêves fiévreux

L'avantage de la fièvre, et c'est bien le seul, est qu'elle donne une qualité toute particulière à nos rêves. Ainsi, si je ne suis pas sorti de chez moi pendant ce weekend de convalescence solitaire, j'aurai tout de même bien voyagé dans les bras de Morphée. Ainsi, j'ai : - participé à une partouze ... dans une agence bancaire. Eh bien, ce n'est pas un endroit très adapté ! J'aurais bien pris le numéro d'une jolie et fort câline maghrébine à petits seins, mais elle n'était hélas qu'une construction de mon imagination... - accueilli *** dans ma chambre. Allongée sur le ventre, nue et souriante, elle mangeait du raisin. Un peut comme une orgie romaine, mais à deux. Je garde l'idée sous le coude. (D'ailleurs, je pourrais l'appeler Mlle Raisin...) - donné une fessée déculottée à une femme appuyée sur le parapet d'un pont de Paris, avec vue sur la tour Eiffel illuminée. Même de nuit, ça me semble difficilement réalisable. Bizarrement,

Ils sont partout

C'est une honte. Oui, une véritable honte. Scott Pilgrim n'est diffusé que dans quatre salles à Paris. (Certes, c'est toujours mieux qu'un autre film que j'ai voulu voir, mais qui ne passait que dans 4 salles ... en France.) Bref, j'ai été voir Scott Pilgrim ce soir. Je suis prêt à y retourner demain. (Miss Amaranthe ?) Je n'avais pas autant ri au cinéma depuis longtemps. Je ne comprends pas que ce film soit aussi mal distribué. Dommage ! Tout cela pour dire qu'en me promenant après la séance, j'ai été abordé par un homme qui me propose de but en blanc : vous voulez aller dans un club libertin ? Soit mes moeurs sont visibles d'une façon ou une autre à ma démarche ou à mon regard, soit cet homme était en fait un rabatteur pour un bar à hôtesses, aussi appelés bars à arnaques. Renseignements pris, il représentait le Monocle, ancien club lesbien apparemment reconverti. Mais avec des méthodes publicitaires louches. Le doute persiste.